Investir dans une SCPI

Investir dans une SCPI

Les SCPI d’entreprises continuent d’attirer l’attention des investisseurs malgré la mise en place de l’IFI (impôt sur la fortune immobilière) ainsi que la hausse des prélèvements sociaux. Les Français sont surtout attirés par le rendement des sociétés civiles de placement immobilier qui était supérieur à 6 % l’an dernier. La gestion locative des actifs est d’ailleurs assurée par des professionnels et le risque locatif est mutualisé.

Investir dans une SCPI de rendement : Qui peut?

Il existe une catégorie de personne qui connait tous les avantages des SCPI de rendement à capital variable, mais elle n’ose pas investir dans ce type de placement, car elle est consciente des risques que cela implique. D’un côté, il y a ceux qui ignorent complètement l’importance d’un tel investissement si bien qu’ils décident de se lancer la tête baissée.

Dans tous les cas, ces deux catégories de personnes ne savent pas comment investir dans une SCPI de rendement. Il faut retenir qu’une société civile de placement immobilier permet de percevoir régulièrement un complément de revenu et de se constituer un patrimoine immobilier diversifié, c’est surtout le cas des SCPI de rendement classique. Ce placement laisse aussi la possibilité de bénéficier d’une réduction d’impôt.

Pour cela, l’épargnant devra se tourner vers les SCPI fiscales (SCPI Pinel et SCPI Malraux). En tout cas, il est possible d’investir en SCPI à crédit, au comptant, en démembrement ou en assurance-vie. Il est à noter que la durée de détention recommandée des parts de SCPI de rendement classique est de huit ans au minimum. Les revenus fonciers bruts perçus par le biais d’une SCPI de rendement doivent être déclarés auprès de l’administration fiscale (FISC).

Financer l’acquisition des parts de SCPI à crédit

Il est tout à fait possible d’acheter des parts de SCPI sans apport à l’aide d’un crédit immobilier. Cette stratégie d’investissement permet d’ailleurs de bénéficier de l’effet de levier du prêt.

En clair, les loyers perçus (rente, dividendes) permettront de couvrir une partie des remboursements de la somme empruntée. C’est un rêve qui se réalise pour les investisseurs qui ne disposent pas d’un capital suffisant qui souhaite se constituer un patrimoine immobilier.

Financer l’acquisition des parts de SCPI à crédit

Le souscripteur pourra adapter le montant de son investissement en fonction de ses objectifs (préparation de sa retraite, construction d’un patrimoine immobilier) et de son effort d’épargne. Les intérêts d’emprunt sont d’ailleurs déductibles et il est possible de financer 100 % de l’investissement afin de booster la rentabilité du placement.

Il ne reste plus qu’à demander un crédit immobilier à la consommation à son banquier pour en bénéficier. En cas de souci, l’épargnant peut toujours déposer son dossier de prêt immobilier au Crédit Foncier.

Investir dans une SCPI via un contrat d’assurance-vie

Les contribuables fortement imposées peuvent souscrire des parts de SCPI via une assurance-vie multi-support pour profiter d’une fiscalité attractive. Les dividendes de la SCPI ne pourront pas échapper à la fiscalité des contrats d’assurance-vie, sauf si l’épargnant décide de conserver les revenus de la SCPI dans le contrat.

Tout comme les unités de comptes, les prélèvements sociaux sont applicables aux parts de SCPI au moment du rachat total ou partiel. Dans tous les cas, depuis le premier janvier 2018, un contrat de plus de 8 ans permet de bénéficier d’une réduction de 4 600 € (célibataire) ou de 9 200 € (couple soumis à une imposition commune) chaque année.

Si l’encours total du contrat ne dépasse pas les 150 000 € ou 300 000 € pour un couple marié, le prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) de 35 %, 15 % et 7,5 % hors prélèvement social s’appliquera en fonction de l’ancienneté du contrat.

Concernant le prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % ou « Flat Tax », le PFU s’applique aux gains produits par les nouveaux versements depuis le 1er janvier 2018 pour les rachats avant 8 ans et pour les retraits après 8 ans des détenteurs des plus gros patrimoines en assurance-vie avec un plafond de 150 000 € ou 300 000 € pour un couple lors d’un rachat total ou partiel.

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